La nuit veillait sur le campement. Un feu de camp mourait en son centre. Pas un bruit ne ternissait cet état de quiétude, sauf peut-être celui du sable levé par la brise tapotant les quelques guitounes. Le ciel était couvert, pas une once de lumière aux alentours. La chaleur des lieux était étouffante, difficilement respirable. Les quelques gardiens entourant le bivouac somnolaient plus qu'autre chose....Natlys, elle, comme à son habitude, méditait ou rêvassait, le vieux hobbit Ophrayr à ses côtés.
- Alors Natlys, penses-tu toujours que la magie des soins a une seule voie ?
Quelques heures plus tôt, dans l'après-midi, Ophrayr lui avait enseigné une chose bien curieuse. D'un geste violent et avec une force étonnante, il avait écrasé un cafard énorme - au moins de la taille d'un doigt - avec son marteau.
- Vois, Natlys, ce dont est capable la magie salvatrice.
Natlys observait attentivement.
- Vous allez remodeler ce pauvre petit être certainement ?
Ophrayr la regarda, l'air amusé... Et avec une seule parole et quelques gestes, il explosa ce qui restait de la blatte. Natlys écarquilla ses yeux, dans l'incapacité de vraiment comprendre.
- Comme tu le vois, la lumière n'est pas toujours bénéfique, elle peut aussi détruire. La voie du soin est pleine de surprises.... D'un côté, la lumière est porteuse d'espoir, d'un autre, elle est une force noire.
Natlys sortit de ses pensées.
- Sage Ophrayr, chaque jour passé à tes côtés me surprend. Pourquoi vouloir détruire alors que la vie est création ?
- Tu es encore jeune.... la destinée de chacun est inconnue, tout comme la magie. Mais une chose est sûre, tout possède son contraire. Parfois, détruire, tuer, est une nécessité. C'est pour cela qu'un ménestrel doit toujours peser le pour et le contre. Et c'est pour cela que nous nous devons de maîtriser la puissance destructrice aussi, pour mieux la combattre.
Au moment où Natlys allait répondre, une pluie de flèches enflammées s'abattit sur le camp. Une lui erafla la joue gauche. Une horde d'Orcs déboula sur eux. Avant même de pouvoir réagir, Natlys vit Ophrayr créer un bouclier protecteur autour d'eux. En quelques instants, le campement était anéanti. Une odeur de tissus et chair brûlée emplissait cette nuit calme.... Ophrayr était toujours debout, luttant pour sa survie et celle de Natlys. C'est alors qu'une multitude de boules de feu – enfin sûrement plutôt des calebasses embrasées - , de lames d'assassins - dont on ne devinait que les traces de leurs pas sur le sable -, faucha Ophrayr. Natlys cria alors, sa rage prenant le dessus sur la douleur. Ou peut-être sa furieuse envie de s'enfuir loin de tout çà, on ne le saura sans doute jamais.... Un gourdin lui écrasa le torse, protégé par sa seule robe. Ce coup l'acheva, et Natlys sombra dans une longue nuit sans rêves, son sang maculant le sable alentour.
Une chaleur la réveilla, douce et douloureuse. La puanteur régnait, les charognards s'étaient rapprochés. Ouvrant les yeux, Natlys vit Ophrayr psalmodiant des paroles.
- Trouve « Les Lames de Combe », les tenants du .....
Et il mourut, agonisant pendant quelques heures avant de sombrer définitivement.
- Hum hum hum, trouve Les Lames de Combe.... mais qu'est ce que çà veut dire ? et pourquoi ?
Quelques années plus tard.....
Au détour d'une ruelle au coeur de Bree, Natlys croisa un individu singulier, qui ne cessait de répéter que « Les Lames de Combe » recrutait. Son sang ne fit qu'un tour, au contraire de son cerveau qui, lui, mit plusieurs minutes à cogiter...
- Les Lames de Combe !!!! c'est çà !!!!
Tout le monde aux alentours la regardait comme si soudainement elle était devenu folle.
- Ah ah ! enfin un début de réponse !
Hop, ni une ni deux, Natlys fit volte face, trébucha dans sa robe qu'elle jura de raccourcir et.... plus personne. C'est alors qu'en levant les yeux, ses pupilles se dilatèrent, ses poils se hérissèrent, ses cheveux se dressèrent.... Une auberge !! Natlys ne se fit pas prier et entra pour commander un bon cocktail de jus de fruits, histoire de noyer sa déception de cette rencontre manquée. C'est alors qu'elle vit ce mystérieux personnage, qui se trouvait être un homme, enfin vu sa taille et son ventre, un hobbit...
Et celui-ci lui parla....
- Bien le bonjour Cousine ! Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ? [pensée de Natlys : pfffff, des années que je n'ai pas parlé à une personne moi, ce n'est pas le moment de faillir]
Le hobbit la regardait, tranquillement ....
- Alors Natlys, penses-tu toujours que la magie des soins a une seule voie ?
Quelques heures plus tôt, dans l'après-midi, Ophrayr lui avait enseigné une chose bien curieuse. D'un geste violent et avec une force étonnante, il avait écrasé un cafard énorme - au moins de la taille d'un doigt - avec son marteau.
- Vois, Natlys, ce dont est capable la magie salvatrice.
Natlys observait attentivement.
- Vous allez remodeler ce pauvre petit être certainement ?
Ophrayr la regarda, l'air amusé... Et avec une seule parole et quelques gestes, il explosa ce qui restait de la blatte. Natlys écarquilla ses yeux, dans l'incapacité de vraiment comprendre.
- Comme tu le vois, la lumière n'est pas toujours bénéfique, elle peut aussi détruire. La voie du soin est pleine de surprises.... D'un côté, la lumière est porteuse d'espoir, d'un autre, elle est une force noire.
Natlys sortit de ses pensées.
- Sage Ophrayr, chaque jour passé à tes côtés me surprend. Pourquoi vouloir détruire alors que la vie est création ?
- Tu es encore jeune.... la destinée de chacun est inconnue, tout comme la magie. Mais une chose est sûre, tout possède son contraire. Parfois, détruire, tuer, est une nécessité. C'est pour cela qu'un ménestrel doit toujours peser le pour et le contre. Et c'est pour cela que nous nous devons de maîtriser la puissance destructrice aussi, pour mieux la combattre.
Au moment où Natlys allait répondre, une pluie de flèches enflammées s'abattit sur le camp. Une lui erafla la joue gauche. Une horde d'Orcs déboula sur eux. Avant même de pouvoir réagir, Natlys vit Ophrayr créer un bouclier protecteur autour d'eux. En quelques instants, le campement était anéanti. Une odeur de tissus et chair brûlée emplissait cette nuit calme.... Ophrayr était toujours debout, luttant pour sa survie et celle de Natlys. C'est alors qu'une multitude de boules de feu – enfin sûrement plutôt des calebasses embrasées - , de lames d'assassins - dont on ne devinait que les traces de leurs pas sur le sable -, faucha Ophrayr. Natlys cria alors, sa rage prenant le dessus sur la douleur. Ou peut-être sa furieuse envie de s'enfuir loin de tout çà, on ne le saura sans doute jamais.... Un gourdin lui écrasa le torse, protégé par sa seule robe. Ce coup l'acheva, et Natlys sombra dans une longue nuit sans rêves, son sang maculant le sable alentour.
Une chaleur la réveilla, douce et douloureuse. La puanteur régnait, les charognards s'étaient rapprochés. Ouvrant les yeux, Natlys vit Ophrayr psalmodiant des paroles.
- Trouve « Les Lames de Combe », les tenants du .....
Et il mourut, agonisant pendant quelques heures avant de sombrer définitivement.
- Hum hum hum, trouve Les Lames de Combe.... mais qu'est ce que çà veut dire ? et pourquoi ?
Quelques années plus tard.....
Au détour d'une ruelle au coeur de Bree, Natlys croisa un individu singulier, qui ne cessait de répéter que « Les Lames de Combe » recrutait. Son sang ne fit qu'un tour, au contraire de son cerveau qui, lui, mit plusieurs minutes à cogiter...
- Les Lames de Combe !!!! c'est çà !!!!
Tout le monde aux alentours la regardait comme si soudainement elle était devenu folle.
- Ah ah ! enfin un début de réponse !
Hop, ni une ni deux, Natlys fit volte face, trébucha dans sa robe qu'elle jura de raccourcir et.... plus personne. C'est alors qu'en levant les yeux, ses pupilles se dilatèrent, ses poils se hérissèrent, ses cheveux se dressèrent.... Une auberge !! Natlys ne se fit pas prier et entra pour commander un bon cocktail de jus de fruits, histoire de noyer sa déception de cette rencontre manquée. C'est alors qu'elle vit ce mystérieux personnage, qui se trouvait être un homme, enfin vu sa taille et son ventre, un hobbit...
Et celui-ci lui parla....
- Bien le bonjour Cousine ! Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ? [pensée de Natlys : pfffff, des années que je n'ai pas parlé à une personne moi, ce n'est pas le moment de faillir]
Le hobbit la regardait, tranquillement ....